Bonjour à tous,
Le site évolue et se veut un rendez – vous et vous propose des clés et des liens pour aborder sereinement la voyance.
Une consultation de voyance est un moment de découverte et de connexion entre la médium et le consultant. Au fil de cette page. J’ai envie de vous faire partager mon expérience. Différents moments charnières de mon parcours, moments insolites et anecdotes personnelles qui vous feront découvrir mon parcours.
La médiumnité ne s’apprend pas. C’est un don. Un don qui est en chacun de nous et qui s’ouvre plus ou moins à un moment de nos vies. Comme une évidence. Une invitation. Souvent une transmission. Quelque chose qui ne s’explique pas. Ce don fait peur quand il est face à vous. Bien sûr, nous ne sommes pas dans une série télé avec les clichés vestimentaires et mystiques et les attitudes torturées et théâtraux que l’on attribue aux voyantes. Ni dans un film de super héros.
La médiumnité n’a pas surgi dans ma vie comme une révélation spectaculaire, mais comme une lente et silencieuse évidence. Une présence discrète, une autre manière de percevoir le réel, qui m’a suivie sans jamais me quitter. Il ne s’agissait ni de croire, ni de comprendre. Simplement de reconnaître que cela était là.
Ce « cela », longtemps indicible, s’est nourri de silences, d’images fulgurantes, de sensations impossibles à expliquer — et d’une solitude que je n’ai comprise que bien plus tard. Car comment partager, à huit ans, que l’on perçoit ce qui ne se voit pas ? Comment dire que les émotions, les visages, les douleurs des autres s’imposent à soi sans que l’on sache pourquoi ? Il n’y avait ni langage, ni légitimité. Juste une intuition aiguë et irréfutable.
Ce n’est que bien plus tard que j’ai accepté de mettre des mots sur ces impressions, sur ces éclats de l’invisible. Longtemps, j’ai tâché d’ignorer ou de contenir ce qui me traversait. Le monde rationnel dans lequel j’évoluais ne laissait guère de place à l’invisible. Et pourtant, il revenait toujours, plus finement, plus subtilement.
Ce fut au fil de rencontres, de lectures, de formations et surtout de nombreuses expériences — souvent intimes, parfois déroutantes — que j’ai apprivoisé cette part de moi. Le fameux jeu de cartes offert dans ce salon de voyance — ce jour où je ne faisais qu’accompagner une amie — est devenu un symbole silencieux de cette acceptation. Il est resté longtemps rangé dans un tiroir. Et un jour, comme un appel que l’on ne peut plus ignorer, je l’ai ouvert.
Ce jeu n’était pas magique. Il n’a pas transformé ma vie. Mais il m’a donné un support. Une légitimité. Un langage.
Depuis, j’ai accompagné, écouté, éclairé — à ma manière — ceux qui croisaient mon chemin. Sans jamais chercher à convaincre. Juste à ouvrir une porte. Loin du spectaculaire, des artifices ou des dogmes, je chemine dans cette médiumnité avec humilité. Elle n’est pas une fin, mais un outil. Un éclairage intérieur. Un pont fragile entre ce que l’on voit et ce que l’on ressent.
Et ce pont, aujourd’hui, je l’assume.